Face à la hausse des accidents, Anvers veut limiter la vitesse des cyclistes et interdire certains véhicules rapides sur les pistes.
L’augmentation constante du nombre de cyclistes à Anvers entraîne aussi une hausse des accidents impliquant des usagers vulnérables. Ces collisions s’expliquent souvent par des écarts importants de vitesse entre vélos traditionnels et engins plus rapides. Face à cela, la ville souhaite restreindre la circulation des speed pedelecs et autres cyclomoteurs dépassant 25 km/h, tout en instaurant une limitation stricte sur les pistes cyclables.
Plus de cyclistes, plus d’accidents
« Nous constatons une augmentation du nombre et de la gravité des conflits entre cyclistes », explique l’échevin de la Mobilité, Koen Kennis. En plus d’interdire les véhicules trop rapides sur les pistes, la ville veut sensibiliser aux risques de comportements. Et pas seulement la vitesse excessive mais aussi la conduite à contre-sens par exemple. Une vitesse maximale de 25 km/h serait imposée sur toutes les pistes, y compris celles le long des routes régionales.
Reste à savoir comment appliquer concrètement cette limitation. Si les speed pedelecs peuvent être identifiés grâce à leur plaque d’immatriculation, contrôler les vélos classiques dépassant une certaine vitesse s’avère plus complexe. « Nous développerons notre politique en collaboration avec les autorités flamandes et fédérales, responsables des limitations », précise Kennis.
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