Jérôme Martiny en sera à son 4e Dakar au moment de s’élancer le vendredi 3 janvier de Bisha pour le prologue de la 47e édition du Rallye-raid, la 6e en Arabie saoudite.
Le Bastognard, 37 ans, avait terminé 25e l’an dernier et deuxième de sa classe dans une catégorie sans assistance, sa meilleure performance après avoir fini 31e aussi bien en 2022 qu’en 2023. « Je repars en ‘malle-moto’ parce que c’est le plus dur. C’est le ‘vrai’ Dakar. On doit tout faire soi-même, on vit tout à fond et ça me convient mieux », a confié le Bastognard aux organisateurs.
« Quand tu termines la spéciale, une nouvelle course démarre : il faut rentrer rapidement au bivouac, préparer la moto, avoir en tête tout ce qu’on doit faire pour le lendemain. Tout doit être calculé, il y a tellement de choses à penser que le soir, on n’a pas le temps d’avoir mal. C’est après le Dakar qu’on subit et qu’on récupère. Ça s’est très bien passé en 2024, même mieux que les fois précédentes puisque j’ai terminé 25e. J’y retourne avec les mêmes motivations que l’année dernière, j’ai la chance d’avoir des partenaires qui me suivent et je suis prêt à rééditer ce que j’ai fait, toujours sans assistance. Terminer 20e au lieu de 25e ne changera pas ma vie. Je préfère vivre cette aventure plutôt que d’essayer d’avoir un meilleur résultat avec une assistance ».
« La régularité et la concentration sont les clés. La première a toujours été mon leitmotiv, j’ai dû apprendre la deuxième. Le plateau est très relevé encore cette fois, mais chaque année, il y en a qui partent à la faute. Je reste à l’affût, je laisse les autres commettre des erreurs et j’essaie de me concentrer sur ma propre course. Cela porte toujours ses fruits », ajoute le pilote de Vielsalm, pompier de profession, qui sera au guidon d’une Husqvarna 450 Rally Replic pour une édition qui ressemblera beaucoup à la précédente.
« La première étape sera particulièrement difficile et celles ensuite de 48 heures et de l’étape marathon. L’étape après le jour de repos sera aussi compliquée. Le fait que beaucoup d’étapes prévoient des parcours différents pour les motos est une bonne chose. Parce que les voitures et les camions, ce sont des cowboys parfois. »