(France)
Les motards sont décidément d’excellents élèves du contrôle technique des motos (CT2RM). Trois mois après la mise en place de la mesure, les contre-visites restent rares. Et les motos refusées du premier coup le sont pour des motifs de base.
Ce n’est désormais plus une surprise. Alors que le contrôle technique des motos (CT2RM) est en place depuis un peu plus de trois mois, les motards sont de bons élèves de ce dernier. Selon l’organisation patronale Mobilians, 10% des machines seulement passent par la case contre-visite.
Cela va de pair avec les chiffres remontant ces derniers mois des différents organismes de contrôle technique. Cela tourne autour des 10% pour les motos, soit deux fois moins que pour les voitures. Du côté des scooters et cyclomoteurs, cela est en revanche similaire aux voitures, autour des 20%.
Le plus souvent, les contre-visites concernent aussi des éléments de base, vérifiables au premier coup d’œil. Cela touche notamment à l’usure des pneus. Un point de base pour les motards, que 90% des motards respecte, mais qui leur demande tout de même de payer pour un examen à près de 70 €.
La contestation du CT2RM nourrie par les bons résultats des motos ?
Le manque de visibilité de la plaque d’immatriculation fait aussi partie des éléments pointés du doigt par les contrôleurs techniques. Tout comme le niveau de pollution d’un nombre minoritaire de motos. Une technologie existe toutefois pour éviter ce genre de souci.
Reste à voir comment ce CT2RM évoluera à l’avenir. Les faibles chiffres de contre-visite des motos pourraient nourrir la contestation contre cette mesure. Nul doute que la Fédération française des motards (FFMC), luttant contre cette mesure, les a à l’œil.
Pour autant, cet examen des motos va évoluer à l’avenir. Dès mars 2025, le niveau sonore des machines sera notamment examiné. Ce dernier se répandra aussi à des motos de plus en plus récentes, avec le temps.