Le camping revient à la mode. Planter sa tente en pleine nature et profiter de l’environnement qui l’entoure semble attirer de plus en plus.
Un réveil accompagné par le chant des oiseaux, la nature devant ses yeux en ouvrant la tirette de sa tente, c’est ce que recherchent de plus en plus de Belges.
Depuis plusieurs années, le nombre de tente et d’accessoire de camping vendu augmente dans de nombreux magasins. « Ce phénomène s’est accéléré à partir du confinement », ajoute même Décathlon Belgique.
La majorité des articles de camping se vendent donc plus : tente, matelas pneumatique et consort. Point à ne pas oublier, les articles de camping sont aussi utilisés pour se rendre en festival par exemple, ces hausses sont donc à relativiser.
Cependant, « Nous remarquons aussi une augmentation des ventes d’articles plus spécifiques au trekking (randonnée en montagne). Ici, on parle d’importants sacs à dos, de petites tentes très compacts que l’on peut plus facilement porter mais aussi de matelas prévus pour être plus facilement transportable », détaille l’entreprise spécialisée dans la vente de matériel pour le sport.
« Durant le confinement, nous avions d’ailleurs observé une forte hausse de la vente de chaussure de marche », un article qui continue à bien se vendre même si ces dernières retrouvent un niveau plus proche de la moyenne habituelle.
Où planter sa tente ?
Si le Belge est plus équipé, encore faut-il qu’il sache où bivouaquer. En Belgique, le camping sauvage est interdit. Difficile donc de sentir le frisson de l’aventure lorsque sa tente est plantée au milieu de caravanes à la côte…
Rassurez-vous, il existe, dans notre plat pays, différents endroits où le bivouac est autorisé. Il existe par exemple 8 aires de bivouac disponibles dans le domaine de « La Grande Traversée de la Forêt du Pays de Chimay ». D’autres sont aussi disponibles dans les Hautes Fagnes, trois en l’occurrence.
Vous pouvez aussi en retrouver trois dans « La Grande Forêt de Saint-Hubert » ou sept sur les sentiers d’Art en Condroz-Famenne.
Ces aires sont donc mises à la disposition des personnes en quête d’aventure. Mais attention, certaines règles de bienséance sont à respecter.
Respect de la nature.
Sur son blog spécialisé, Trekking et voyage, Maxime tente de sensibiliser les nouveaux venus aux règles qui accompagnent le bivouac. En effet, selon son expérience, les aires de bivouac en Wallonie sont malheureusement surfréquentées par période et parfois mal gérées.
Pour que tous puissent profiter de la nature environnante, certaines attitudes sont à adopter. Tout d’abord, se rendre jusqu’à l’aire de bivouac en voiture est à proscrire. Une tente se monte en fin de journée. La durée du campement est prévue entre 16 et 10h.
Peut-être plus important encore, il faut éviter de faire un feu en dehors des zones dédiées ou en cas de canicule. Enfin, les aires de bivouac ne sont pas des endroits où faire la fête, prière donc de ramasser ses déchets en partant et de veiller à ne pas diffuser de la musique ou faire du bruit après 22h.